À la plage ou en terrasse, la margarita* compte parmi les cocktails préférés des amateurs (et des mixologues) depuis plus de 80 ans. Avec raison!
*Eh oui, on dit «une» et non «un» Margarita, comme tous les mots espagnols qui se terminent en «a»… Une chose est certaine, quand on savoure une Margarita, ça se termine toujours en aaahhh!… de plaisir 😉
La popularité de la Margarita s’explique par sa fraîcheur et sa simplicité, puisqu’il s’agit tout bonnement d’un mélange d’alcools et d’agrumes. Plusieurs historiens soutiennent que la Margarita serait une version téquila d’un cocktail victorien, le Daisy, combinant un spiritueux, du citron et du sirop. En espagnol, le mot Daisy se traduit par — roulement de tambours — Margarita!
Ce cocktail, aujourd’hui associé aux plages brûlantes de l’Amérique du Sud, y est aussi revendiqué par des mixologues locaux. Selon la légende, l’un d’entre eux aurait été inspiré par une beauté locale, Margarita Carmen Cansino, qui quitta Tijuana pour Hollywood où elle devint mieux connue sous le nom de Rita Hayworth. Une version digne du grand écran.
Téquila ou pas?
Les puristes vous diront qu’une margarita devrait être préparée avec de la téquila provenant de la distillation de cœurs d’agave tequilana, dite «agave bleu», préférablement une téquila de type Blanco, qui n’est pas vieillie. On givre le verre ou non de sel, c’est au goût de chacun.
Au-delà de la Margarita classique, il en existe aujourd’hui de multiples variations. On peut l’aromatiser au gingembre ou au basilic, y glisser des fruits entiers ou en jus (fraise, mangue, melon, pomme, etc.), utiliser une téquila parfumée au jalapeno ou même la remplacer par du curaçao pour une version bleue. En été, le grand classique demeure la margarita glacée, avec ses glaçons concassés façon «slush». Irrésistible!